Oui le froid me transperse le corps comme une lame, il m'engouffre dans les méandres du temps.
Du temps?Qu'est-il donc ce temps?
Avons nous le temps de constater le temps qui passe
Quand finalement le temps nous glace?
Je ne sais toujours pas comment nous devons penser et agir lorsque finalement agir semble si mal et que penser ne rime alors à rien.Si nous étions tel des chimères perdues dans le temps, oui encore le temps, alors nous serions sans doute un leurre, peut être une étape embryonnaire vers un nouvel univers délicieux et magique qui pourrait alors nous transpercer encore mais de chaleur et de douceur.
Nous serions tellement agréablement enlacés dans ce flot de délicatesse que notre coeur ne pourrait être que bonheur.Est-ce que cela rime à quelque chose, quand rimer signifie aller de pair avec quelque chose alors que finalement nous ne faisons qu'en faire des vers.
Il est parfois difficile de comprendre les maux comme s'ils n'étaient compréhensibles que par celui qui les écrivent, que dis-je les ressentent...Les mots ne sont-ils pas semblables puisqu'ils ne font que refléter les douleurs profondes et les joies d'un homme.
Puisqu'au coeur de la planète se cache la chaleur, alors se cache-t-il là? Est-il ce noyau? Cette chaleur qui au coeur d'un homme fait battre la terre.
Si nous écrivions plus simplement sans jouer du langage alors ne serions-nous pas plus enclins à ressentir et à construire dans une réalité douce même si parfois amer?D'ailleurs écrire n'est qu'une métaphore, car vivre en est le sens.
La profondeur d'une âme se lit-elle à la chaleur ou finalement à la douceur?Est-ce peut être la rudesse d'un homme franc qui prouve sa profondeur.Le mutisme des uns est-il équivalent à la profondeur de l'affable?L'amour est-il une vérité ou un mensonge inventé par l'homme pour le rassurer sur ses rapports sociaux et le forcer à ressentir pour un seul être ce soit disant sentiment qui finalement nous apporte sécurité et sexualité.
Le coeur est au coeur ce que le milieu est au centre.Lequel est le plus au milieu?Il me tient à coeur de le savoir alors qu'au milieu de tout ça, je ne me sens plus vraiment centrée.
Aimer jouer avec les mots n'a pas toujours le sens que l'on voudrait obtenir ou faire passer, puisque dans un texte, l'analyse transparait bien des choses et que finalement l'incompréhension n'appartient qu'à ceux qui ne veullent comprendre.Compliquer tout ça, est ce raisonnable? C'est inconvenant parfois. J'en conviens...
J'aime écrire, est-ce un mal?Ecrire dégage de notre esprit les pensées les plus profondes et se dégager de ces pensées ne peut que soulager nos peines, nos douleurs et permet de partager nos joies.J'aime cette faculté autant que j'aime parler et chanter; s'exprimer c'est sans doute trop important pour moi.Pourquoi s'instruire, chanter, écrire, travailler en utilisant sa voix?Vendre c'est parler, partager des idées sur des produits et finalement avoir un échange avec les autres.
Quand s'exprimer est finalement une obligation, quand l'artiste ne peut s'empêcher d'exister alors cela veut surement dire que l'on aime les autres, que dans notre égocentrisme, nous voulons tout de même donner de nous pour faire plaisir.Ecrire est-ce pour être lu ou simplement pour se libérer de nos fardeaux?Est-ce pour partager et être soutenue ou pour se délester?
Je ne crois pas être de ceux qui attendent réellement un soutien, car sans ce soutien, je me sens plus forte mais est-ce finalement aujourd'hui une faiblesse que de ne pas vouloir de ce soutien dont pourtant parfois j'ai besoin?Je crois que philosopher en cette heure tardive ne m'amène qu'à des divagations et qu'il est temps pour moi de me coucher sur une impression de soulagement.
J'ai laché ma barque et en cette nuit froide, elle va voguer...
